L’immobilier au Maroc regroupe un
ensemble de facteurs sociaux-économiques et politiques, ce secteur d’activité
devient un baromètre de l’économie nationale grâce à sa contribution importante
dans le marché de l’emploi même si l’état actuel du secteur est un peu critique
du point de vue des consommateurs et des entrepreneurs.
Les consommateurs pensent que l’offre
du moyen standing n’est toujours pas suffisante par rapport aux logements
sociaux et le haut standing. La classe moyenne est obligée d’acquérir des
logements petits qui ne correspondent pas à ses attentes ou d’acheter un logement
plus luxueux qui peut relativement dépasser son pouvoir d’achat.
Les promoteurs immobiliers font
face également à plusieurs contraintes vu que le secteur de l’immobilier au Maroc est influencée par les ajustements fiscaux soit en ce qui concerne la
nouvelle taxe sur le sable et le béton ainsi que le produit livrable, cette
nouvelle hausse des charges fiscales affectera bien évidement la mobilité du
marché immobilier et mettra les promoteurs dans l’obligation de choisir entre augmenter
leurs prix ou réduire leurs marges bénéficiaires.
La nature du secteur immobilier
impose un besoin conséquent de financement vu la durée entre le début de la
construction des projets et la date de la livraison des produits et
encaissement des ventes. Le promoteur immobilier dans ces conditions aura
toujours besoins de bailleurs de fonds, qui endurcissent de plus en plus les
conditions de crédit en demandant plus de garanties. Vu que les sources de financement
sont très limitées, les banques doivent mettre en place des offres plus
convenables pour soutenir les projets immobiliers.
Afin de mieux développer le secteur
immobilier au Maroc, le gouvernement doit mettre en place une stratégie efficace
pour créer un environnement plus favorable pour tous les acteurs du secteur
immobilier (entreprises, consommateurs et banquiers) dans le but de converger l’offre
et la demande.